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Max en voyage
8 août 2006

Les voyages de la nuit. Rêve du 11 Janvier 2006.

Je suis dans une bibliothèque. Je vois arriver près de moi un type assez grand et fin, genre premier de la classe un brin trop sérieux. Il s'agit du mari d'Anne Emeline. Elle est avec lui. Elle n'a pas changé. Elle disparaît rapidement et je me retrouve seul avec lui. Il a l'air de vouloir en découdre avec moi. Il me dit "je vais te casser la gueule" en me parlant a deux centimètres du visage. Je l'attrape par le col, lui enserrant le cou et le retourne comme une crêpe en le projetant sur le sol. Je suis sur lui, il est à plat ventre, la tête mal positionnée. Sa nuque fait un bruit de craquement. Avec appréhension je la lui remets en place. Ayant le dessus, je finis par le lâcher et lui dit que je ne souhaite pas me battre avec lui. De toute façon, il a compris la leçon.

Nous discutons ensemble et tout en montant les marches d'un escalier jouxtant le mur extérieur de la bibliothèque, je me dis que je ferais bien de continuer l'entraînement de Kung Fu, c'est profitable.

Je lui raconte qu'en voyant Anne Emeline, évidemment mon coeur s'est mis à battre, que je me suis senti chavirer, quoi de plus normal après avoir vécu avec elle si longtemps. Je lui dis aussi que je ne suis pas le genre de mec à prendre la femme ou la copine des autres. Elle et lui ont un enfant, je ne veux pas briser les familles. Je respecte ça.

Il est tout penaud, je le laisse s'en aller.

Dans la rue, je passe devant une affiche de ciné. Instantanément je le reconnais lui, un faux sourire de travers à la Clark Gable, affublé d'un couvre chef d’aventurier ridicule. Il est en gros plan, tandis qu'Anne Emeline est en bas à gauche de l'image, vêtue et coiffée comme une actrice des années trente. Ils ont des noms d'emprunts à la con. Elle s'appelle quelque chose Ephemberg et lui porte un pseudo franchouillard bidon. Ils sont acteurs tous les deux et jouent dans des films de série Z. Je vais voir le film.

La scène que je regarde est assez banale. Dans une pièce genre cuisine de HLM vide, trône une table autour de laquelle sont assis trois personnages. Lui, Anne Emeline et un autre type flou. Leur jeu d’acteur est très mauvais. Je décide de les rejoindre dans leur film et comme dans "La rose pourpre du Caire", je traverse l'écran et me retrouve avec eux dans la pièce fade. Ils ne me voient pas et continuent à massacrer leur rôle. Je fais le tour de la table, je les regarde. Je peux les toucher sans qu'ils le sachent.

Je m'approche d'Anne Emeline. Je suis derrière elle. Je la vois de trois quart, plutôt d'assez haut. Je la touche. C'est incroyable. Elle finit par s'en rendre compte, elle est la seule. Se retrouver après tant d'années est si émouvant. Mais son mari est la, on s'éclipse.

Elle m'entraîne dans une sorte de boite de nuit en dehors de la ville. Une bâtisse construite dans un endroit désert près d'une gorge. Il y a peu de végétation.

A l'intérieur, l'ambiance est celle d'un club confidentiel.

Nous montons à l'étage. Il y a deux ou trois couples qui dansent dans la pénombre. On s'embrasse. Sa langue est couverte d'inscriptions, de petits textes gravés profondément comme des scarifications. Son corps est tatoué de la même manière. Elle me dit que c'est pour ne pas m'oublier. Ca parle d'elle et moi, de nous quand nous étions ensemble. Ses seins ont un goût de caramel fumé. C'est étrange, elle n'est plus tout a fait la même, comme si elle s'était un peu égarée dans la vie, prenant un chemin qu'elle n'avait pas souhaité. Mon sexe ressemble à une sorte de méduse oblongue et translucide qui perd des morceaux liquides de lui même. Je rassure Anne Emeline en lui disant que ça m'arrive parfois dans mes rêves. Son mari est de nouveau avec nous, quelque part dans la salle.

On s'embrasse, elle me tire vers le sas d'entrée, il y a deux portes devant nous. J'ouvre celle de droite. Un couple baise sur un lit, je la referme immédiatement. J'ouvre la porte de gauche. Un japonais traîne une femme par les pieds vers les toilettes. Elle laisse une traînée de sang sur le sol. Il l'a tué. Je referme la porte.

Il ressort, je ne sais pas s'il m'a vu. Je vais avertir les gens qui dansent de ce qui vient d'arriver. En revenant dans le sas, il me regarde en tenant à la main un drôle de flingue. Ca ressemble a une sorte d'agrafeuse électrique couplée avec une seringue en inox. Une petite pièce de métal triangulaire amovible termine le canon. Il s'approche de moi, j'ai le temps de retourner l'arme contre lui. Il appuie sur la gâchette plusieurs fois, mais il n'y a aucune détonation. L'arme est vide. Je réussis à lui enfoncer le bout contondant du canon dans la chair a plusieurs reprises. J'appelle qu'on vienne m'aider, mais personne ne réagit.

Il réussit à sortir au dehors et tente de s'échapper. Il a maintenant une combinaison de plusieurs couleurs, à forte tonalite rouge. Il vole au dessus des gorges avec son arme transformée en petit aéroplane. Je cours à côté de lui sur le bord de la falaise. Il atterrit sur l'autre bord. Il déploie alors trois étranges ballons ovoïdes en tendant son arme vers le ciel. Il replonge vers le fond de la gorge avec son attirail et disparaît dans la brume. Avant de me réveiller, je me demande si je saurai me souvenir de son visage pour en donner le portrait robot à la police.

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Commentaires
M
Next time, please, check this adress:<br /> www.pagessauvages.canalblog.com <br /> You can see my drawings at this adress!
R
hi Max!!did you get this message??did I do right??it's over midnight and I'm very tired so I'm going now(*-*)I'll write you soon again.<br /> reika
Max en voyage
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